Abidjan – Edwige, 32 ans, mère de deux enfants, est une fidèle auditrice de la radio mère-enfant de Lakota, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Chaque matin, avant de se rendre à son magasin de produits cosmétiques, elle suit attentivement les émissions matinales. C’est là qu’elle a entendu parler de la mpox pour la première fois. « Au début, je pensais que c'était la varicelle ou même l’autre maladie qui se caractérise par des œdèmes sur la peau des bébés et qu’on appelle en dioula "pouè pouè" », se souvient-elle.